L’internationalisation des universités est une question brûlante. S'il y a débat pour ou contre la mondialisation dans d'autres secteurs, à l'université, l'ouverture à l'international non seulement fait consensus, mais est perçue par les Etats comme nécessaire. L'enseignement supérieur aurait ainsi une responsabilité vis-à-vis des acteurs économiques et sociaux.
Les formes que prend l'internationalisation évoluent, et avec elles les profils des étudiants internationaux, les programmes de mobilité, les diplômes proposés en langues étrangères, les certifications, les programmes d'accompagnement à l'internationalisation et parfois également les contenus d'enseignements non spécifiquement destinés aux étudiants internationaux.
Dans ce contexte, les universités ont adopté diverses politiques linguistiques, tantôt implicites, tantôt explicites, pour organiser l’enseignement des langues internationales, nationales et locales et définir la place de celles-ci les unes par rapport aux autres, notamment par rapport à l’anglais, dans l’enseignement, la mobilité, la recherche et les rapports avec l’administration universitaire.
Cette journée d’étude observera selon quelles modalités les politiques linguistiques universitaires naissent, circulent, se transforment et se fertilisent à travers le temps et l’espace.
ENTREE LIBRE
Association Française de Linguistique Appliquée